vendredi 25 juillet 2014

Basilique de Superga_voyage à Turin_2e jour


Depuis la gare de Porta Nuova de Turin, nous avons pris le bus 61 jusqu’à l’arrêt « Sassi-Superga » (environ ½ heure) puis le seul train à crémaillère qui monte 3 km dans la verdure pour accéder à la basilique Superga qui domine la ville.
la gare


La basilique de Superga est une œuvre de l'architecte baroque italien Filippo Juvarra.

Elle est bâtie sur une terrasse artificielle à l'altitude de 670 mètres, et offre depuis son dôme situé à 65 m de hauteur une superbe vue panoramique sur la ville et sur les Alpes.

Lors du siège de Turin par l'armée française de Louis XIV lors de la Guerre de Succession d'Espagne, les princes Victor-Amédée II et Eugène de Savoie montent le 2 septembre 1706 sur la colline de Superga pour observer le théâtre des opérations. Ils font le vœu d'élever un lieu culte dédié à la Vierge Marie en ce lieu en cas de victoire de l'armée piémontaise.
Victor-Amédée II tient sa promesse et les travaux confiés à l'architecte italien Filippo Juvarra, débutent le 20 juillet 1717.
Les matériaux ont été acheminés sur la colline à dos d'âne sur un très mauvais chemin pierreux, et de grandes quantités de terre ont été déplacées pour créer un terrain plat pouvant accueillir la basilique.
Inachevée, elle est inaugurée le 1er novembre 1731 par Charles-Emmanuel III.

Un escalier monumental mène à un grand portique soutenu par huit colonnes corinthiennes d'inspiration classique.

La basilique est surmontée d'un dôme de style baroque de 65 mètres de haut, entouré de deux belles tours symétriques.

L'intérieur de la basilique est un pur chef d'oeuvre baroque
 

 L'accès au dôme par un escalier tournant intérieur nous permet d'avoir quasiment une vue à 360° sur cette belle ville de Turin

La basilique est dotée d'une crypte qui accueille la plupart des dépouilles des princes de la maison de Savoie, les autres sont inhumés dans l'abbaye d'Hautecombe au bord du lac du Bourget en Savoie.


Texte de Paulette Gleyze 

Photos de Paulette et Gérard Gleyze 







































mardi 22 juillet 2014

Les preraphaelites_exposition de peinture au palais chiablese_voyage à Turin_2e jour


La dernière étape d’une tournée mondiale de l'exposition des peintres préraphaélites se tient au Palais Chiablese qui jouxte le Palais Royal.
Le thème de l'exposition est "préraphaélites, l'utopie de la beauté."


La confrérie Préraphaélite a été fondée en 1848 par trois jeunes peintres qui prônaient un retour aux canons antérieurs à la décadence amorcée par la Renaissance. Ils considéraient que l'art anglais était sclérosé par le conformisme académique, ils souhaitaient retrouver les tonalités claires, vives et chantantes des grands maîtres d'autrefois.

Il s’agit de John Everett Millais, William Hunt et Dante Gabriel Rossetti.

John Everett Millais (né le 8 juin 1829 à Southampton – mort le 13 août 1896 à Kensington
Son grand talent lui a valu une place dans l'école de la Royal Academy à l'âge précoce de onze ans. Il s'y lie avec William Holman Hunt et Dante Gabriel Rossetti.
Ophélia 1852

feuilles d'automne 1856

le christ dans la maison de ses parents 1850

un huguenot le jour de la st Barthélémy et autoportrait

cinderella

demoiselle d'honneur

William Holman Hunt, de son vrai nom William Hobman Hunt, né à la Cité de Londres le 2 avril 1827 et décédé à Kensington en Londres le 7 septembre 1910. Il a été le seul peintre préraphaélite à rester fidèle au fondement de la confrérie jusqu'à sa mort.
autoportrait

les côtes anglaises

la lumière du monde

Dante Gabriel Rossetti (12 mai 1828 à Londres - 10 avril 1882 à Birchington-on-Sea dans le Kent).

La vie privée de l'artiste a été profondément liée à son œuvre, surtout dans ses relations avec ses modèles et muses Elizabeth Siddal et Jane Burden.

Fils d'un poète italien émigré à Londres, Gabriel Pasquale Giuseppe Rossetti, et de Frances Polidori, Dante Gabriel Rossetti est né à Londres, Ses proches l'appelaient Gabriel, mais lui-même plaçait son prénom Dante (en hommage à Dante Alighieri) en premier dans ses publications.

Parallèlement à son activité picturale, Rossetti traduit et publie des poèmes de Dante ainsi que d'autres auteurs italiens du Moyen Âge, toujours passionné par cette époque. Sa traduction en 1869 de Ballade des dames du temps jadis par François Villon a paru dans sa collection Poems (1870).
autoportrait

portrait de Dante Gabriel Rossetti par William Holman Hunt _ 1853

Beatrix_1864-1870

proserpine


D’autres peintres préraphaélites :
Sir Edward Burne-Jones (28 août 1833 à Birmingham – 17 juin 1898 à Londres)
l'étoile de bethléem

William Morris, (24 mars 1834 -3 octobre 1896)

Aubrey Vincent Beardsley, (21 août 1872 - 15 mars 1898)

Après 1855, le « premier groupe » s’est désarticulé. Rossetti a tenté de refonder la confrérie avec l’arrivée d'Edward Burne-Jones et de William Morris.
Ce mouvement, qui a été de courte durée, a eu une influence importante sur les mouvements artistiques du XIXe siècle, et tout particulièrement sur l'art nouveau et le symbolisme.


Tous les tableaux de cette magnifique exposition ont été prêtés par la Tate Gallery de Londres


Texte de Paulette Gleyze 

Photos de Paulette et Gérard Gleyze 
































dimanche 20 juillet 2014

Le musée d'archéologie du Palais Royal_voyage à Turin_1er jour suite et fin

Beaucoup moins célèbre que le musée égyptien, le musée des antiquités est situé via XX Settembre 88c, à l'arrière du Palazzo Reale.

Ses origines remontent à la moitié du XVIe s, avec les collections du duc Emmanuel-Philibert de Savoie, enrichies Charles-Emmanuel I.
En 1723, Victor-Amédée II, roi de Sardaigne, a chargé Scipione Maffei de récupérer des pierres tombales romaines afin d'enrichir le musée.
Au cours du XIXe siècle, presque toutes les antiquités classiques ont été transférées dans le palais de l’Académie des Sciences, c’est ainsi que naquit le « Regio Museo di Antichità » (Musée Royal de l’Antiquité) gréco-romaine et égyptienne.
Et c'est en 1940, suite à création du Musée Egyptien, que naît le nouveau Musée de l’Antiquité.

Situées sous de magnifiques voûtes,

où ont été disposées des mosaïques romaines du 1er et 2e siècle ap JC.

Les premières salles du musée sont consacrées à la préhistoire celte : céramiques, armes, bijoux ...
épées celtes


La collection romaine dans les salles suivantes est très importante

Des pierres tombales,

des sculptures tombales de sénateurs romains et leurs épouses

Une galerie de personnages illustres, où nous pouvons voir les têtes sculptées d ecésar, cicéron et d'autres empereurs romains comme Vespasien,Trajan, Hadrien....
antinoüs


césar et vespasien

Lucius Aurelius verus


Une statue de Minerve

Une salle est consacrée à un trésor en argent découvert en 1928 dans un champs par un paysan près de Cascina Pederbona (alessandria)
Ce trésor a été enterré entre la 2e moitié du 3e siècle et le début du 5e siècle après JC. Il s'agit d'une période de grande instabilité en raison des invasions barbares qui vont ébranler l'empire romain.
Le trésor de marengo est particulier, car il est entièrement constitué d'objets en argent.

Ce trésor comprend notamment, un buste en argent de Lucius Aurelius Verus.

En 161, à la mort d'Antonin le Pieux, Lucius Aurelius Verus devient coempereur romain avec Marc Aurèle. Il supervise en 162 une campagne contre les Parthes. Mais plus intéressé par une vie de luxure et de débauches. Il épouse Lucille, la fille de Marc Aurèle et continue à mener une vie de luxure en exécutant malgré tout en parallèle les tâches officielles avec une certaine efficacité. Retournant sur le front, sur le Danube, il tombe malade et meurt sur le voyage du retour, prématurément usé par ses excès, ou de la peste, en janvier 169, laissant l'Empire au seul Marc Aurèle. Malgré des divergences entre eux, Marc Aurèle accompagne le corps à Rome, offre des jeux pour honorer sa mémoire et le Sénat décide de sa divinisation : il devient Divus Verus.

Quelques objets parmi les nombreux exposés

La dernière série de salles est consacrée aux objets gréco-romains provenant du sud de l'Italie.

Nous pouvons voir des vases, des objets liés à la cosmétique ancienne…

Ensuite, découvrez une riche collection d’art étrusque. Elle n’est exposée que depuis 2004.
On y retrouve des vases étrusques de la période géométrique (730-630 avant notre ère) des imitations de vases corinthiens. Il y a aussi des bronzes : bucchero, candélabres…

A proximité du musée vous pouvez voir les vestiges de l’amphithéâtre et la Porta Palatina, seuls monuments antiques de Turin qui sont conservés.
Nous n'avons pas accès au site, des fouilles sont en cours.
site des fouilles


Texte de Paulette Gleyze

Photos de Paulette et Gérard Gleyze